Le diagnostic de performance énergétique a un effet certain bien qu’encore léger sur le marché de l’immobilier, comme en témoigne une étude menée par la plateforme d’annonces immobilières Bien’Ici.
Par rapport à 2020, le nombre de ventes de logements classés F et G par leur DPE a été multiplié par deux sur leur plateforme, passant de 2 % à 4 % pour les G et de 5 % à 8 % pour les F. Toujours selon la même plateforme d’annonces immobilières, cette augmentation est plus importante dans la capitale où l’on note une augmentation de ces mêmes bien à la vente de près de 25 %. Reste à savoir si cette augmentation est due à une volonté des propriétaires de passoires thermiques de les vendre, ou bien simplement au fait que la récente correction des DPE soit à l’origine d’un plus grand nombre de passoires thermiques sur le papier.
Une chose est sûre : plus l’étiquette d’un bien immobilier est mauvaise et moins le propriétaire a de contacts avec un potentiel acquéreur.
Le diagnostic de performance a donc déjà un impact sur le marché immobilier, et cette tendance s’accélèrera sans doute dans les prochains mois. Rappelons qu’à compter du 25 août 2022, les loyers des logements classés F et G ne pourront plus être augmentés, ce qui devrait encore impacter le nombre de vente de ces logements trop énergivores. Sans compter que l’étiquette énergétique a également une incidence sur le prix de ces logements. À titre d’exemple et toujours selon Bien’Ici, un logement classé G voit le prix de son mètre carré diminuer d’environ 25 % depuis juin 2021.