La majorité des Français souhaite être propriétaire et a comme objectif principal l’achat de leur habitation. Outre le fait de se sentir chez soi et de ne plus verser de loyer, se constituer un patrimoine, signe de réussite sociale, est une des raisons les plus invoquées. Or, investir dans un logement est de plus en plus compliqué financièrement, d’autant plus que les budgets des ménages sont durement impactés pa
r l’augmentation du coût des énergies.
Cette augmentation de l’électricité et du gaz a un impact majeur sur l’accès aux prêts immobiliers. Les primo-accédants sont les plus durement touchés, notamment en région parisienne. Les biens immobiliers qu’ils peuvent acheter se situent bien souvent à l’extérieur des grandes villes, où l’augmentation de leur budget carburant qui peut atteindre 200 € par mois. De plus, ces logements sont souvent mal isolés et doivent faire l’objet de travaux d’éco-rénovation conséquents malgré les aides proposées.
Le président de la Centrale de Financement craint qu’un fossé ne se creuse entre les ménages les plus aisés et les primo-accédants. Il espère que l’indemnité inflation de 100 € proposée par le gouvernement aux ménages gagnant moins de 2000 € par mois et que la limitation des tarifs du gaz et de l’électricité puissent permettent aux primo-accédants d’investir dans l’immobilier.